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L’interculturalité en terrain français : quel diagnostic ?

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Philippe Pierre et Michel Sauquet m’ont fait l’honneur d’intervenir hier soir au Club de l’Interculturel qu’ils coaniment dans les locaux de la Fondation Charles Léopold Mayer à Paris. J’ai également le plaisir de rencontrer Margueritta Abou Hanna qui a présenté son travail passionnant sur la question de l’identité mené avec les enfants d’une école primaire de Montreuil.

Alors que je suis en pleine rédaction d’un ouvrage sur les enjeux interculturels, cette invitation m’a permis de sortir la tête du guidon et de prendre un peu de recul pour évoquer des retours d’expérience et quelques réflexions sur la pratique interculturelle en France.

Je fais donc une exception à la mise en veille de ce blog. Pour les personnes n’ayant pu être parmi nous, j’ai rédigé mes notes pendant que la mémoire est encore vive. Voici donc ci-dessous mon intervention. Le texte est assez fidèle au prononcé. J’ai seulement « blanchi » certaines anecdotes et noms d’organisations évoqués hier oralement. Je mets entre crochets des commentaires et précisions ajoutés pour la version écrite.

***

Promouvoir la culture de l’interculturel

Tout d’abord merci à Philippe et Michel pour cette invitation. C’est un honneur de prendre la parole ici. C’est un peu intimidant de s’exprimer devant tant d’expertises, d’expériences, de connaissances sur les questions interculturelles. Mais c’est aussi réconfortant. Il est rare en effet qu’en France se trouvent rassemblés dans une seule pièce autant d’interculturalistes. [Nous étions une quarantaine­]

Quel que soit notre angle d’attaque (le management, la cohésion sociale, l’éducation, …), nous sommes certes des acteurs de l’interculturalité, mais aussi des promoteurs de la culture de l’interculturel dans nos domaines respectifs. Autrement dit, nous avons le souci de faire en sorte que nos partenaires diffuse l’interculturalité dans les organisations concernées pour qu’elle s’inscrive dans une forme de normalité.

Nous sommes alors forcément confrontés au défi d’y parvenir en terrain français. Je voudrais donc que nous partions de nos expériences de terrain (au sens anthropologique) pour en tirer des enseignements. En effet, on se demande comment promouvoir la culture de l’interculturel en France ? Pour le dire autrement, que dois-je prendre en compte du contexte français pour y parvenir ? Quels obstacles faut-il surmonter ? Est-ce que ces obstacles, ou certains d’entre eux, ont une spécificité française ?

Si nous étions allemands, japonais, brésiliens ou américains et s’il nous fallait promouvoir la culture de l’interculturel dans nos pays respectifs, que faudrait-il savoir des obstacles à surmonter (en Allemagne, au Japon, etc.) pour y parvenir ? Quels facteurs culturels faudrait-il prendre en compte dans chacun de ces pays pour promouvoir la culture de l’interculturel ?

Revenons sur le terrain français. D’après vos expériences, quels seraient les défis français pour développer la culture de l’interculturel ? Citez ce qui vous vient à l’esprit. [Réponses de la salle (il en manque deux ou trois dans mes notes) : la culture du jugement, le manque de curiosité, l’héritage colonial, le cartésianisme, l’assimilationnisme, les valeurs]

Je vous remercie pour ces premières contributions. Nous aurons l’occasion d’aller plus loin lors de l’atelier qui suivra mon intervention. De mon côté, j’en ai identifié cinq (ce n’est bien sûr pas exhaustif) dans mon domaine, c’est-à-dire la ligne de front de l’international pour les entreprises française, laquelle est aussi marquée par l’interculturalité.

1. La dimension universaliste

Le modèle philosophique qui structure la société et l’État en France est basé sur l’universalisme : une conception de la citoyenneté abstraite des particularismes culturels. Par exemple, il est interdit de faire des statistiques sur l’origine ethniques en France. Il n’est pas question ici de remettre en cause ce modèle. Il a ses points forts. Et ses points faibles. Notamment, une faible culture de l’interculturel sur le plan national (à l’école, dans la médecine, la justice, pour les forces de l’ordre, etc.) – quand elle n’est pas absente.

Les Français et Françaises qui sont dans la salle ce soir sont issus d’un système éducatif qui promeut cette citoyenneté. L’importance de la fonction publique la rend encore plus prégnante dans la société française. Rappelons aussi qu’un quart des patrons français ont occupé des postes dans la fonction publique avant de se diriger vers le privé.

C’est bien ce qui interroge ici : l’influence du public sur le privé. Si nous avons une faible culture de l’interculturel sur le plan national, celle-ci risque de se reporter à l’international. Et aussi dans l’accueil des étrangers en France. Je le constate tout particulièrement quand il y a une différence de prise en compte des enjeux interculturels pour ceux qui partent ou ceux qui arrivent.

Ainsi, une entreprise avait identifié des étrangers travaillant au siège parisien depuis moins d’une année et qui avaient besoin d’une formation sur le contexte français. Fort bien. Seulement, elle a demandé que ce soit réalisé en deux heures de temps… Quand des Français partent en expatriation à l’étranger, on leur propose des formations et accompagnement d’une journée et plus. Pourquoi une telle différence de traitement ? « Ils n’ont qu’à s’adapter », telle est la réponse explicite ou tacite de ces organisations qui sous-estiment les défis interculturels des étrangers en France.

Si l’on reste sur le terrain français, on perçoit même une crainte du sujet interculturel : crainte de stigmatiser, crainte du stéréotype, crainte de « faire des vagues », crainte aussi des réactions de Français ayant des ascendants étrangers, qui pourraient percevoir la formation interculturelle comme une assignation à une identité « étrangère » qui leur est, depuis une, deux ou trois générations, justement étrangère.

En 2010, le sociologue Hugues Lagrange avait publié Le déni des cultures, un ouvrage d’enquête sur les banlieues françaises, où il mettait en évidence certains contextes familiaux et culturels pour apporter un éclairage sur des conflits identitaire et des conduites à risque chez des jeunes issus de l’immigration. Comment comprendre certaines dérives sans saisir que, par exemple, la place du père (honoré et célébré dans le pays d’origine, déchu et au chômage en France) peut entraîner un problème d’autorité sur les enfants, ou que ces enfants eux-mêmes sont pris dans une crise identitaire entre les valeurs de l’école républicaine et les valeurs traditionnelles de leur famille. Lors d’un débat télévisé, l’anthropologue Jean-Loup Amselle avait violemment critiqué l’ouvrage en affirmant que « les cultures n’existent pas ».

C’est ce postulat qui a tendance à se manifester sur le terrain français. Et on en vient à se demander si les Français, à force d’universalisme, ne deviendraient pas « aculturels » sur le plan national, ce qui les rendrait sourds et aveugles à la multiculturalité de leur population (qu’elle soit régionale, expatriée ou immigrée).

2. Une approche complexée de la formation

Il n’est pas rare qu’en France la formation soit perçue négativement, du type « si on me propose une formation, c’est que je manque de quelque chose, que je suis défaillant, etc. » L’offre de formation rencontre parfois des réticences, voire des résistances, qui étonneraient des Allemands ou des Britanniques, pour lesquels la formation est plus souvent perçue comme une opportunité.

Il arrive même que le (mauvais) exemple vienne d’en haut. Voici texto la remarque faite par un membre du Codir d’une entreprise française : « Quand une formation est obligatoire, j’autorise mes collaborateurs à ne pas y aller car ils ont autre chose à faire ! »

S’ajoute ainsi un autre problème : plus on monte dans la hiérarchie des organisations, moins il y a de demandes de formation. Le prestige de l’école et du diplôme obtenu peu après 20 ans semble assurer certains d’une excellence pour la vie…

Pour prendre en compte ces freins psychologiques et intellectuels, il m’arrive de proposer régulièrement à des interlocuteurs de ne surtout pas parler de « formation » mais de « partage d’expériences et d’expertises ». Dans le public, la « formation » peut pâtir d’une deuxième couche de réticence quand s’ajoute la dimension interculturelle, comme nous l’avons vu.

Prenons le contre-exemple de l’ICSE (Institut canadien du service extérieur), une structure dépendant des Affaires Mondiales du Canada, l’équivalent de notre Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE). Il a publié un rapport d’évaluation de son activité pour la période 2009-2014. En voici un extrait (source ici) :

L’examen des documents a démontré qu’entre 2009 et 2014, l’ICSE a réalisé une série de programmes et services de formation au profit de plus de 96 000 clients [stagiaires/apprenants]. Plus de la moitié de ces clients ont reçu une formation en efficacité interculturelle (56 902) et la majorité de ces clients, soit les deux tiers, provenaient d’AM [Affaires Mondiales].

Cela correspond à plus de 37 000 employés des Affaires Mondiales formés à l’efficacité interculturelle, soit 6 300 par an. Comme c’est en fait l’effectif total des Affaires Mondiales, on peut en déduire que tous les agents du ministère ont bénéficié d’une formation annuelle continue sur la période. Quant au MEAE français… un gouffre le sépare de son homologue canadien.

3. Le déséquilibre entre savoir et savoir-faire

On trouve fréquemment en France cette idée selon laquelle savoir impliquerait savoir-faire. Les connaissances mèneraient aux compétences. Curieuse idée. Vous aurez beau apprendre la natation dans un manuel, en maîtriser toute la théorie et les explications scientifiques, vous ne saurez pas nager pour autant.

Il est vrai que dans notre pays nous avons un accès privilégié à la plupart des cultures du monde (via la richesse des travaux anthropologiques, le cinéma, la traduction d’œuvres littéraires, etc.), ce qui nous ouvre à une formidable multiplicité de représentations du monde (encore faut-il avoir le désir et la curiosité d’aller vers de telles ressources). Dans bien des pays, ce n’est pas le cas (en Arabie saoudite, par exemple, où j’ai vécu).

L’importance que nous mettons en France sur la culture générale risque cependant de faire passer la maîtrise de cette abondance au premier plan (on le voit dans les épreuves de nombreux concours) au détriment du développement des compétences. Notre système éducatif est encore marqué par cette tendance. Jusque dans le supérieur. Ainsi, un récent rapport de l’IGAS rendu public le 15 septembre dernier (Qualité du travail, qualité de l’emploi : éléments de comparaisons internationales, France, Allemagne, Suède/Danemark, Grande-Bretagne, Espagne, Italie) pointe le manque de compétences relationnelles des managers français, comparativement à leurs homologues des pays étudiés :

Les pratiques managériales françaises apparaissent très verticales et hiérarchiques. De même la reconnaissance du travail, item déterminant de la qualité du management est-elle beaucoup plus faible que dans les autres pays de la comparaison, et la formation des managers trop académique et peu tournée vers la coopération, malgré des progrès que le développement de l’apprentissage dans le supérieur devrait amplifier. (p.26)

De manière générale, nous restons encore sous l’influence de ce que le sociologue franco-hongrois Victor Karady a appelé le « paradigme lettré » dans un important article publié en 1982 (voir ici). Il désignait ce péché originel de l’ethnologie française consistant à considérer comme digne d’être étudié (objets, thèmes, problèmes) ce qui relevait d’un « statut culturel élevé ».

Cette influence se manifeste par exemple dans la diplomatie culturelle de la France. Il n’est pas commun pour les diplomates de faire des actions en direction de la culture dite « populaire ». Par contraste, le ministère coréen des Affaires étrangères comprend un département dédié aux figurines, aux mangas, aux jeux vidéo, à la K-pop.

Enfin, rappelons que la définition de la culture comme dimension universelle détachée de la conception de « l’homme cultivé » vient de l’anthropologue anglais Edward Burnett Tylor (1832-1917). Elle apparaît dans le tome 1 de la Civilisation primitive, un ouvrage de 1871 (voir ici, en p.1) et sera ensuite régulièrement citée par Lévi-Strauss :

Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social.

4. Le préjugé français sur l’économie

Lors de la parution de mon premier ouvrage de littérature (La Mère des batailles, éd. de l’Olivier), j’avais été invité au salon du livre de Villeneuve-sur-Lot. Lors du dîner, nous nous nous sommes retrouvés à huit auteurs auteur d’une table. Chacun s’est présenté ainsi que son ouvrage lors d’un premier tour de table. Mon voisin de gauche était toulousain et avait écrit un roman sur un mouvement de résistance du Sud-Ouest pendant l’occupation nazie.

Quelques verres plus tard est arrivé le sujet des ressources, grosse angoisse des écrivains. Comment chacun gagnait-il sa vie ? Il y avait quelques professeurs et journalistes à ma table. Quand est venu le tour du Toulousain, celui-ci a indiqué être consultant en organisation. Il a signé son arrêt de mort sociale. La bête de l’Apocalypse était parmi nous. Plus personne ne lui a parlé. J’ai passé une excellente soirée en sa compagnie.

Bien plus tard, je donnais une conférence pour des professeurs de langue des grandes écoles françaises sur les enjeux interculturels pour les entreprises. À la fin, la salle était partagée en deux. Dans la partie hostile, une professeure a levé la main :

— Quand on vous écoute, on a l’impression que pour vous, l’interculturel, ça sert à faire… du fric.

Il est difficile de rendre ici tout le mépris avec lequel le mot « fric » a été prononcé. À cela, j’ai répondu que oui, en effet, dans mon domaine d’intervention on s’intéresse aux enjeux économiques que représentent une plus ou moins grande maturité des organisations à l’international. Et qu’elle ne devait pas perdre de vue que l’immaturité interculturelle (couplée à d’autres difficultés) à l’international avait des conséquences sur le plan social national (chômage, appauvrissement des territoires, désindustrialisation, etc.). Le modèle social français repose aussi (surtout !) sur la robustesse de l’économie.

Plus récemment, le 2 septembre dernier, on pouvait lire un article du Figaro intitulé : D’où vient le mépris affiché en France pour les commerciaux ? En voici un extrait (témoignage d’un commercial) :

On est clairement les pestiférés des entreprises. Tout le monde s’imagine en employé romantique et nous, les commerciaux, nous sommes les monstres. Uniquement intéressés à vendre des contrats en passant trois coups de fil et en se prenant une commission au passage. Un métier glacial, mais aussi un peu bébête.

Cloisonnement entre les domaines d’activité et les disciplines, voire méfiance et préjugés entre eux, mépris envers tout ce qui touche à l’économie, et pire encore au « profit », jugements de valeur entre les métiers, bref on a parfois l’impression que chaque domaine essaie de se protéger des autres, comme si on ne pouvait pas s’enrichir à croiser les grilles de lecture, les modes de pensée, les perspectives et les pratiques. N’est-ce pas là aussi un obstacle majeur à la culture de l’interculturel ?

5. La France, pas assez dans le monde

Comme le ministère des Affaires « étrangères, comme le secrétariat d’État au commerce « extérieur », le monde est parfois perçu par les Français comme un au-delà abstrait. La France est un monde en soi. Parfois à l’exclusion du reste du monde.

Dans Le Mal français (1976, un million d’exemplaires vendus !), Alain Peyrefitte raconte qu’il y eut un moment où Français et Allemands étaient au coude-à-coude pour le procédé de télévision couleur. Les Allemands avaient inventé le système PAL et les Français le SECAM. Pourquoi ne pas unir leurs forces face aux Américains défendant, eux, le système NTSC ? Voici ce que lui a répondu le ministre de l’information allemand, Günther von Hase :

« Nos industriels ont déjà fait le tour des pays du monde occidental qui, dans les dix ou douze prochaines années, peuvent s’équiper de la couleur. Ils savent aussi que leur concurrent français n’a pas pris cette peine. Ils ont acquis la certitude que le procédé allemand l’emportera. Bien sûr, en prototype, les deux procédés se valent ; le vôtre est même peut-être le meilleur. Mais pour le passage à la série, à peu près tout le monde parie sur le succès de l’industrie allemande.

Puis, un conseiller du ministre allemand a ajouté :

Ce n’est pas une affaire de taille, mais de crédibilité. Si le Secam était hollandais, ou suédois, ou suisse, les réactions seraient sans doute différentes. Chacun rend hommage au talent des chercheurs français, à la qualité de leurs découvertes. Mais on n’a pas grande confiance dans les réalisations pratiques qui pourront suivre. (p.7)

Je ne reviendrai pas sur le manque de pragmatisme français pointé ici (heureusement, la situation a évolué sur le plan industriel depuis 1971), qui rejoint le hiatus entre savoir et savoir-faire. Mais cette remarque : « Ils savent aussi que leur concurrent français n’a pas pris cette peine » résonne particulièrement car on constate que, toujours aujourd’hui on a du mal à sortir de notre zone de confort linguistique et culturel.

Ainsi, quand il a préparé son Atlas de l’influence française au XXIe siècle, le géographe Michel Foucher a étudié les parts de marché obtenus par les entreprises françaises dans le monde. Il a pu établir ce qu’il appelle la « géographie commerciale » de la France, montrant les pays où nos parts de marché dépassent celles de nos concurrents étrangers.

Or, cette carte en 2013 est quasi la même qu’en… 1913. Elle correspond à la « franco-sphère », zone « traditionnelle » d’influence linguistique et culturelle (pays limitrophes de la France, pays de la Francophonie). Il appelle donc à un véritable sursaut et à une sortie hors de cette zone de confort pour partir (enfin) à la conquête.

L’interculturalité au carré

Le diagnostic établi ici dans les limites de trente-sept minutes n’est évidemment pas complet. Il n’est pas non plus alarmiste, je tiens à le souligner. Seulement, chacun doit prendre en compte ces facteurs bloquants ou points faibles propres au contexte français. L’argumentaire à déployer dépend de ces derniers, lesquels ne sont pas les mêmes suivant les secteurs d’activité. Nous développons donc une culture de l’interculturel spécifique au terrain français.

Si j’avais été Allemand ou Japonais, le diagnostic n’aurait pas été le même. Il aurait là aussi fait l’inventaire de certains freins allemands ou japonais à la culture de l’interculturel. Maintenant, imaginons que j’aille en Allemagne ou au Japon avec pour ambition de développer la culture de l’interculturel chez les Allemands ou les Japonais. Assurément, je ne pourrais y parvenir qu’en adaptant ma culture française de l’interculturel à ces différents contextes.

C’est dans ce sens que nous pourrions parler d’interculturalité au carré. Au sens d’une capacité à faire preuve d’interculturalité de l’interculturalité : être capable de développer une approche interculturelle de la culture de l’interculturel …

Nous n’en demanderons pas tant aux acteurs de l’international que nous rencontrons. Si seulement, dans le secteur public et dans le privé, ils pouvaient reprendre à leur compte les mots du spécialiste en relations internationales Bertrand Badie, ce serait déjà un grand pas pour dépasser certains de nos obstacles à la culture de l’interculturel :

Ne supportons pas le doigt qui est pointé sur l’autre et qui définit à l’avance la manière dont il doit penser et dont il doit percevoir le monde. (source : voir mon article Que vaut le monde des autres ?)

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