Profil

Intervention à Bercy au colloque des Conseillers du Commerce Extérieur le 3 octobre 2023

Benjamin PELLETIER, consultant formateur en management interculturel

  • Références & programmes de formation sur demande
  • Expérience des grands groupes (Gaz de France, Accor) & cabinets de conseil (Deloitte, BCM)
  • Expatrié au Moyen Orient (Arabie saoudite) & en Extrême Orient (Corée du Sud)
  • Formation en philosophie complétée par un master en intelligence économique

Champs d’intervention

  • Accompagnement à l’expatriation
  • Développement des compétences à l’international
  • Intégration des collaborateurs étrangers en France
  • Coopération et communication en contexte multiculturel
  • Team building
  • Cours & Conférences

Autres

  • Depuis 2016: conférencier à l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) dans le cadre de la formation en intelligence économique
  • 2012-2105: chargé d’un module de 24h de cours à l’Ecole Centrale de Paris en master SDAI
  • 2014-2019: responsable d’un module de 30h du master TRADD de l’Ecole des Ponts, et nommé Maître de conférences à titre honorifique en 2016
  • Depuis 2010: enseignant à l’EGE (École de Guerre Économique), niveau MBA et Executive MBA
  • 2009-2019: conférencier à l’INHESJ (Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice)
  • Membre du Conseil consultatif de rédaction du Journal of Organizational Change Management
  • Administrateur et animateur du groupe de discussion et de partage d’expériences “Gestion des Risques Interculturels” sur LinkedIn (plus de 3800 membres)

Publications de contributions et articles en revue

Littérature

Parcours en bref…

[1] Adolescence à Lourdes. Ville étrange de 15000 habitants qui s’ouvre d’avril à octobre pour le temps des pèlerinages qui drainent 6 millions de personnes du monde entier et qui se referme l’hiver comme une huître. Le comble de la ville mondialisée et provinciale.

[2] 1995-2000 : khâgne et études de philosophie à Toulouse, plongée dans la pensée occidentale, notamment celle de Spinoza, Kant, Nietzsche et Foucault. Importance essentielle des sciences humaines pour saisir les ressorts intrinsèques des comportements et modes de pensée étrangers.

[3] 2000-2001 : premier séjour d’expatriation en Arabie saoudite, à Riyad, au milieu du désert. 55° à l’ombre en plein mois d’août et des milliers de kilomètres de plage… sans la mer. Là, professeur de français au Centre Franco-Saoudien : la chance de rencontrer toutes les couches de cette société complexe, du bédouin au prince. Souvenir d’un premier cours particulier au palais d’un proche de la famille royale : « Voici deux textes, choisissez-en un à étudier : la Déclaration des Droits de l’Homme de 1789 ou bien l’Appel du 18-Juin du Général de Gaulle. » Bingo, le Saoudien était à la fois contre la peine de mort et fan du Général… Comme quoi, les clichés…

[4] 2002 : une année à Séoul à l’Alliance française. La Corée du Sud, c’est le Brésil… quand on vient d’Arabie saoudite. Toujours plus à l’Est donc, toujours plus « dés-orienté », ou plutôt « dés-occidentalisé ». Nombreuses amitiés coréennes – un peuple qui a été envahi plus de deux mille fois ne peut pas être tout à fait mauvais. Lourdes, Toulouse, Riyad, Séoul, la boucle est bouclée, retour à Paris fin 2002.

[5] 2002-2004 : écriture et publication de mon premier livre, La Mère des batailles. C’est chouette, on peut dire « premier » livre quand on en a écrit un deuxième.

[6] 2004-2005 : en master d’intelligence économique au sein de l’Ecole de Guerre Economique. – Comment ? Vous étudiez la philosophie et ensuite les problématiques d’entreprise ? Vous vous reniez ? Mais quelle logique ? Combien de fois entendu ce discours effaré ? L’interculturalité, c’est d’abord et avant tout l’interdisciplinarité. Et puis, si on a la souplesse d’esprit pour comprendre la distinction kantienne entre le transcendant et le transcendantal, l’intelligence économique et ses obsessions (la veille, l’influence, la sécurité) ne devraient pas être hors de portée. Ce passage par l’intelligence économique me donnera les moyens de penser sur l’approche de l’intelligence culturelle.

[7] 2006-2007 : deuxième séjour en Arabie saoudite, à Djeddah cette fois, au bord de la mer Rouge. La mer est à 34° mais c’est la mer tout de même – ne boudons pas notre plaisir de jeter un œil dans ce gigantesque aquarium bariolé. Expatriation pour le groupe Accor, développement de projets touristiques, notamment à la Mecque, 5 millions de pèlerins par an, où je ne suis jamais allé, n’étant pas musulman. Confrontation à la multiculturalité en contexte professionnel (un Sofitel en Arabie, ce sont près de 30 nationalités qui travaillent ensemble).

[8] 2008-aujourd’hui : formations en management interculturel, au sein du cabinet BCM, puis en freelance après la disparition de BCM suite au décès de sa fondatrice, Catherine Vielle. Structuration des outils de décryptage et mise en place d’une approche pragmatique au fil de plus de 450 ateliers et formations.

[9] 2007-2009 : écriture et publication de mon deuxième livre, A travers sables, qui s’inspire de mes deux séjours en Arabie saoudite. C’est chouette, on peut dire « deuxième » livre quand on en a écrit un premier. Voir des extraits ici.

[10] 2014-2016: écriture et publication de mon troisième livre, Toujours plus à l’est, exploration littéraire du contexte coréen à partir de différents séjours effectués en Corée du Sud (pour télécharger les 46 premières pages du livre, cliquez ici, et pour des extraits de critiques de la presse voyez cette page). C’est chouette: après trois livres, on fait semblant d’arrêter de compter…

[suite] 2016-2018: écriture et publication de mon quatrième livre, Les Années discrètes, exploration littéraire du thème de l’enfance sous forme de récit d’apprentissage se déroulant lors des dix premières années de la vie. Bon, allez, j’arrête de compter.

Pour prolonger, je vous invite à consulter la page des prestations proposées pour les cours et conférences et pour les formations interculturelles.