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Parution de “Toujours plus à l’est”, exploration littéraire de la Corée du Sud

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Le rythme des publications sur le blog s’est fortement ralenti depuis deux ans, passant d’une analyse ou étude de cas par semaine pendant cinq ans à un article par mois (soit plus de 300 articles, liste complète ici). Deux explications à cette (fausse) baisse de régime : une activité professionnelle débordante, et surtout l’ouverture d’un vaste chantier littéraire qui aboutit aujourd’hui avec la publication de Toujours plus à l’est aux éditions Philippe Picquier.

MàJ du 25 juillet – Je viens de mettre en ligne des sources, documents et illustrations pour apporter des compléments au livre imprimé, un peu à manière des bonus des DVD.

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A l’origine de ce livre…

... il y a le désir de travailler par l’écriture des expériences vécues lors de différents séjours effectués en Corée du Sud, mais aussi de mieux faire connaître ce pays au lecteur français.

Toujours plus à l’est est donc le récit d’un séjour d’une année en Corée du Sud, marqué par des déambulations dans Séoul et une visite de différentes régions, villes et paysages dans le sud de la péninsule. Au hasard des rencontres et des découvertes, le narrateur met progressivement à distance sa culture occidentale pour évoluer au plus proche du contexte coréen tout en partageant ses réflexions, perceptions, souvenirs, associations d’idées et d’images.

Voici le parcours coréen que vous allez accomplir aux côtés du narrateur:

Parcours Toujours plus a l'est

Venu séjourner dans le pays le plus éloigné de la France dans la continuité territoriale du continent eurasiatique, le narrateur se laisse orienter par ce qu’il voit et partage avec le lecteur des informations sur l’histoire, la géographie, les us et coutumes, les mythes coréens. Pourtant, Toujours plus à l’est n’est pas un essai, pas vraiment un récit de voyage, pas tout à fait un roman – mais un peu tout cela à la fois, parfois un peu moins, parfois un peu plus.

J’écris toujours sous formes de paragraphes d’une demi-page à deux ou trois pages, de façon à rendre les moments d’intensité propres à la subjectivité de nos expériences. Chaque paragraphe doit avoir son unité et peut être lu indépendamment des autres. En même temps, il faut que peu à peu se mette en place une structure de résonances, d’échos et d’analogies de paragraphe en paragraphe, qui donne son unité à chaque chapitre (Toujours plus à l’est comprend six chapitres), puis au livre entier. Cette composition permet aussi de travailler sur l’effet de surprise pour le lecteur qui découvre au fur et à mesure une multiplicité de thématiques.

Ecrire un livre, cela revient à passer des centaines d’heures à préparer un plat que vous allez engloutir en quelques heures. J’espère que ma petite cuisine franco-coréenne vous plaira. Vous pouvez en avoir un avant-goût en téléchargeant les 46 premières pages de Toujours plus à l’est sur le site des éditions Philippe Picquier.

“C’est aussi à un voyage intérieur que s’adonne Benjamin Pelletier devenu alors citoyen du monde au contact des beautés de la nature. Peu importe la langue utilisée, c’est l’imprégnation du lieu, le ressenti qui comptent. A l’image de ses rencontres, le style est délicat, plein d’un humour bienveillant. Il est en empathie avec ce monde qu’il découvre avec émerveillement. Il poursuit ainsi avec subtilité la voie tracée par Nicolas Bouvier dans L’usage du monde.” ASIEXPO, 19 mars 2018

“Pelletier est passionnant à lire, sa langue rapide est très expressive ; pas un  instant d’ennui mais des sourires, des notations fines. En définitive on peut affirmer que son livre transpire d’amitié et d’une sorte d’allégresse de vivre bien éloignée de la crispation acide qui animait les débuts, à l’arrivée à Séoul. Un pays à découvrir déjà tout décodé au travers des mots de Benjamin Pelletier.” Arts Spectacles, mars 2018

“Sur un pays dont l’étrangeté ne cesse d’être interrogée, la démarche de Benjamin Pelletier est singulière, et révélatrice. Cet itinéraire d’allers-retours constants entre son personnage de Candide en Corée et les étapes de sa propre révélation à lui-même constitue un portrait de la Corée du Sud que ne dénigreront pas les amoureux de ce pays complexe, éprouvant, poétique et désarmant.” Revue Keulmadang, septembre 2016

“Lire Benjamin Pelletier, c’est se glisser dans l’écriture d’un voyageur peu ordinaire. Parti un an enseigner le français à Séoul, il livre ses réflexions sur le pays au fil de vagabondages méditatifs qui restituent l’essence de choses simples. Étonnamment, son ignorance du coréen lui donne une autre forme d’acuité, lui permettant de voir au-delà des mots, de percevoir et de sentir. Il s’attache aux petites gens, décryptant les messages cachés et les codes subtils de la vie quotidienne, puis, peu à peu, glisse à des réflexions plus enlevées.” Le Monde diplomatique, juillet 2016

“C’est par les différents récits des tribulations d’un Français qui, durant un an, séjourna en Corée du Sud, que l’on découvre ce pays. « Séoul veut changer plus vite que sa propre mémoire », y apprend-on notamment. Un portrait réaliste, qui se lit avec délice grâce à une limpidité d’écriture et de pensée.” Les Libraires, bimestriel des librairies indépendantes, Québec, août 2016

“Observateur tendre et amusé, Benjamin Pelletier, 41 ans, est spécialisé dans la formation interculturelle et l’écriture. Nul hasard alors que son récit d’immersion soit une fenêtre merveilleuse ouverte sur la culture coréenne. Des petites grands-mères reines des toits des immeubles avec leurs légumes séchés, aux employés de bureau, scarabées fourbus le soir venu, l’auteur dévoile un peuple qui vénère ses ancêtres, l’harmonie et les racines de ginseng. L’écriture magnifique et les saynètes croquignolettes emportent le lecteur.” Pèlerin, 21 juillet 2016

“Benjamin Pelletier remet les pendules à l’heure et ausculte la société coréenne en observateur sensible et empathique, illustrant la singularité du pays. Le “long-nez” donne des leçons de français à des comités de direction de multinationales (scène burlesque), s’abandonne à la contemplation des pierres-paysages dans lesquelles se lit l’harmonie entre l’homme et la nature, voit le sable jaune de Gobi envahir la ville, écrit une ode à la céramique céladon et se balade le long de la frontière, observant avec ces lunettes panoramiques à pièces un paysan nord-coréen poussant son bœuf et son soc. Dans son récit, les anecdotes donnent toujours corps à une réflexion subtile, à la manière d’un Nicolas Bouvier.” Le Figaro Littéraire, 17 mars 2016

“Ce beau récit à la fois grave et enjoué est un chant d’amour à un pays meurtri, que les envahisseurs ont toujours pris comme “un simple paillasson posé devant la Chine”. Avec une tasse de thé jaune à base de feuilles fermentées, pas besoin de madeleine de Proust!” Le Canard Enchaîné, 2 mars 2016

“Poétique pour peindre les paysages ou les hibiscus, l’écriture est précise et évocatrice, qu’il s’agisse d’histoire ou de cuisine. Anecdotes drolatiques et échos d’enfance parsèment agréablement le récit dépaysant de quatre saisons coréennes. Aussi précieux pour qui prépare un séjour touristique que pour qui préfère voyager en chambre avec un bon livre, ce journal intime et de vagabondage mêle avec bonheur information documentaire originale et introspection sensible.” Notes Bibliographiques, mars 2016

“Au moment où la Corée est l’invitée d’honneur du prochain Livre Paris, où le public français commence à se familiariser avec ses écrivains, quel meilleur guide, pour tenter de comprendre ce pays, qu’un jeune Français, Benjamin Pelletier ? Il a passé un an à Séoul, comme professeur à l’Alliance française, et nous en livre un récit sensible et drôle.” Livres Hebdo, 19 février 2016

“Toujours plus à l’est, pas tout à fait un récit de voyage, plutôt les réflexions d’un voyageur de passage. Parti enseigner le français à Séoul le temps d’une année, Benjamin Pelletier nous livre ses réflexions sur la Corée et le monde coréen, des pensées et vagabondages philosophiques qui nous emportent vers le « pays du matin calme » et nous restitue l’essence de choses simples, à la frontière de deux mondes.” Article complet ici

“Benjamin Pelletier a passé un an en qualité de professeur à l’Alliance Française à Séoul. « Toujours plus à l’est » est le récit de ce séjour, qui témoigne des contradictions et des similitudes des deux sociétés et cultures. La confrontation entre ces deux modes de vie met en évidence les questions du langage, des relations sociales, de la gastronomie, de l’embarras de manger avec des baguettes, de la façon de cacher ses sentiments par le maquillage, principe de respect que de ne pas manifester ses émotions en public par les expressions du visage. Benjamin Pelletier brise les fausses idées et les clichés sur la Corée.” Article complet ici.

“Cette chronique d’un exil, portée par une écriture poétique et imagée, est un agréable vagabondage entre rêve et réalité, méditation et rire, tradition et modernité, au grès des pérégrinations de l’auteur. C’est une expérience sensuelle, pleine de goûts, de couleurs et d’odeurs, un voyage impressionniste dans un monde étrange et attirant.” Article complet ici.

“Ce n’est pas la Corée que Benjamin Pelletier nous fait découvrir, mais bien sa Corée. Il nous fait part de ses rêveries, de ce que lui évoquent telle vision ou telle personne. Il nous fait voyager dans son imaginaire « à sauts et à gambades ». Micromégas au pays du matin calme, il nous offre ses premiers regards, et les digressions qui en découlent. Il garde ainsi, comme le dit Nicolas Bouvier, un rapport plus direct au monde. Quant au lecteur, c’est au paysage mental coréen de Benjamin Pelletier qu’il a accès. Délicieuse promenade onirique.” Article complet ici.

Rendez-vous donc chez votre libraire préféré ou à défaut – mais vraiment à défaut ! car il faut absolument soutenir les librairies physiques – sur un site de vente en ligne, comme la FNAC ou Amazon.

Et si on se rencontrait?

Nous pouvons aussi nous rencontrer – voici déjà les premières dates confirmées :

Sommet Hallasan
Le sommet du volcan Hallasan de l’île Jeju – photo Pelletier

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Et pour ceux qui auraient encore de l’appétit – ou de la curiosité – voici de quoi les rassasier :

ATS 2009Le récit d’une traversée du désert, à la fois cocasse et grave. Lorsqu’il débarque à Jeddah, le narrateur est immédiatement saisi par la cohue qui règne dans l’aéroport. Chargé d’évaluer des projets d’investissement hôteliers en Arabie saoudite pour le compte d’un groupe international, le narrateur doit composer chaque jour avec l’absurdité d’un monde où l’argent autorise les folies les plus vaines : un projet de ville en plein désert, un hôtel 5 étoiles qui tourne sans clients, ou encore ce festin ridicule offert par un richissime prince. Mais ces rencontres ne l’amusent pas longtemps. Accablé par l’ennui de journées qui se ressemblent toutes, il décide d’aller voir la mer. En vain : toutes les plages sont soigneusement attribuées, et leur accès privatisé ou interdit aux hommes seuls. Reste l’exploration du désert et l’espoir d’y trouver un horizon plus amène. C’est alors que l’angoisse recouvre peu à peu l’ennui, et qu’une solitude douloureuse l’envahit. Jusqu’à frôler la déraison. [Des extraits sont disponibles en suivant ce lien.]

MBD 2004« La médecine dont les bienfaits sont nombreux et les méfaits souvent tus la médecine incarnée dans le corps médical prive le malade de sa maladie et le mourant de sa mort. C’est le récit de cet enlèvement qui pourrait suivre. Mais c’est surtout l’histoire d’une expérience spirituelle où la pensée du malade se bat avec l’état du corps, et où la pensée des proches accompagne la lutte avec l’obstination du combattant désespéré qui ne quitte pas le champ de bataille. » Loin de tout pathos, l’auteur de ce livre s’efforce de comprendre un paradoxe : pourquoi la mort de sa mère est-elle aussi le début de sa propre initiation à l’écriture et à la vie ?

Quelques suggestions de lecture:

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