Le mastère spécialisé SDAI
Depuis 2012, je suis responsable d’un module de 21h sur le management interculturel pour le mastère spécialisé Stratégie et Développement d’Affaires Internationales (SDAI) supervisé à la fois par l’Ecole Centrale Paris et l’EMLYON Business School. Une majorité des étudiants a déjà une formation d’ingénieurs avant d’intégrer ce mastère.
Le cours a pour objectif d’orienter le regard des étudiants vers la dimension culturelle des enjeux économiques, industriels, techniques. Ils sont donc amenés à faire des travaux de groupe pour intégrer cette dimension dans des études de cas très opérationnelles.
Avec l’accord de l’encadrement du mastère et des étudiants auteurs de l’étude, je vous invite à prendre connaissance de l’un de ces travaux de cette année. Au préalable, voici quelques informations sur le sujet et ses contraintes.
Contexte du sujet
Le sujet part d’une initiative fictive mais réaliste de la Mairie de Paris : il s’agit de mettre en place un groupe de travail pour mieux comprendre l’expérience des Japonais lors de leur séjour touristique à Paris. C’est un public à fort pouvoir d’achat, exigeant et prescripteur (les retours d’expérience des Japonais à Paris trouvent un écho dans la presse nationale et internationale).
Ce groupe de travail s’interroge sur l’imaginaire des Japonais au sujet de la ville de Paris et leur expérience réelle. D’où vient l’écart entre leur représentation de la ville avant de quitter le Japon et la représentation au moment de rentrer au Japon ? En quoi cet écart est produit d’une part par les Japonais eux-mêmes via certains stéréotypes et, d’autre part, par le contexte parisien qui peut présenter certaines défaillances dans l’accueil des touristes japonais ?
Vos analyses donnent lieu à des recommandations pratiques à la Mairie de Paris (situation fictive).
Contraintes
- Le dossier doit comprendre un executive summary: une fiche synthétique d’une seule page qui permet de prendre rapidement connaissance de l’essentiel des recommandations et analyses. Le dossier développe ces dernières sur 20 pages maximum.
- Il faut impérativement identifier des sources variées et procéder à des entretiens avec des Japonais pour recueillir leurs retours d’expérience.
- La mise en forme de l’information est un critère majeur dans la notation.
La difficulté de ce sujet tenait à la nécessité de ne pas s’en tenir aux sources écrites mais d’aller au contact de Japonais pour confirmer ou infirmer certains clichés les concernant et mieux comprendre l’origine de leurs stéréotypes sur Paris. Ces témoignages ont été complétés par l’analyse de guides touristiques japonais ainsi que d’émissions de télévision japonaises.
Le groupe d’étudiants a remarquablement relevé le défi : Anaïs Guglielmi, Kamaly Sammandamourthy, Rémi Kielbik, Jérémy Passeron, Warren Samba. Je les remercie pour leur implication dans ce travail et le sérieux avec lequel ils ont abordé le sujet.
Vous pouvez donc accéder à leur dossier en cliquant ci-dessous et faire part de vos remarques en commentaire ou via le formulaire contact (je ferai suivre vos messages aux étudiants) :
Pour prolonger, je vous invite à consulter un dossier d’étudiants de la promo 2014.
Quelques suggestions de lecture:
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- De l’influence des mythes sur la pratique des affaires : le point de vue d’un Indien
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