Analyses, Facteur humain, Gestion des risques, Psychologie, Sécurité

De l’erreur à la catastrophe : le cheminement d’une décision absurde

Share

Une nouvelle de Jack London

En 1909, Jack London publie une nouvelle intitulée The Chinago, traduite sous le titre Le Chinetoque dans le recueil Quand Dieu ricane (éd. Phébus). Ce livre rassemble des textes noirs et cruels où Jack London explore l’ironie tragique de la vie. J’en profite pour saluer le formidable travail accompli par les éditions Phébus qui rééditent depuis plusieurs années l’œuvre de Jack London dans des traductions nouvelles ou revues. Jusqu’alors nous ne connaissions qu’une version édulcorée, et parfois censurée, de ses livres qui sont en réalité loin, très loin de l’écrivain animalier pour enfants.

Dans la nouvelle Le Chinetoque, un moment clé a particulièrement attiré mon attention. Il s’agit d’une scène où London montre les différents ressorts psychologiques qui conduisent un homme à prendre une décision éminemment absurde et à s’y tenir. Cette notion de « décision absurde » a été remarquablement analysée par Christian Morel dans son livre Les décisions absurdes où il s’interroge sur les raisonnements qui produisent des décisions qui mènent à la catastrophe, à l’accident et au but inverse à celui qui était recherché.

Dans le cadre de l’action collective, il est essentiel de comprendre ces mécanismes psychologiques de l’erreur obstinément recherchée. Ces mécanismes peuvent en effet se transmettre, se répéter, être imités, passer de l’individu au groupe selon les différentes modalités du facteur humain, mais aussi du facteur culturel. Or, la catastrophe n’est jamais loin une fois franchi le point de non-retour collectif…

Erreur sur la personne

Les deux personnages principaux de la nouvelle sont un gendarme français qui se nomme… Cruchot (géniale prescience de London de l’œuvre plus anecdotique de Louis de Funès ou fatalité résolument malheureuse d’un patronyme trop explicite ?) et un Chinois, Ah-Cho, qui ne comprend pas le français.

La nouvelle se déroule dans une plantation de coton de Tahiti où travaillent cinq cent coolies chinois. La plantation appartient à une compagnie anglaise et est administrée par des Français (« Et puis, il y avait aussi les Français, qui voulaient absolument imposer aux Chinetoques les vertus incomparables de la loi française. »). Un coolie, Chung-Ga, est poignardé. Ah-Cho est parmi les premiers à s’attrouper autour de la victime. Survient alors Schemmer, le directeur de la plantation, qui fait arrêter les quatre Chinois attroupés, croyant tenir là les assassins.

Ah-Cho et ses camarades sont en prison, ne comprenant toujours rien de ce qu’on leur dit et convaincus que l’erreur de leur arrestation sera bientôt dissipée. Il n’en est rien. Trois semaines plus tard, les Chinois sont sur le banc des accusés:

« Pas moyen de comprendre ces diables blancs. Ah-Cho, assis dans la salle du tribunal en attendant d’être jugé, méditait sur leur comportement énigmatique. Pas moyen de dire ce qui leur passait par la tête. Il en avait vu quelques uns, de ces démons. Ils se ressemblaient tous : les officiers et les marins sur le navire, les fonctionnaires français, plusieurs Blancs de la plantation, parmi lesquels Schemmer. Leur esprit fonctionnait toujours d’une manière mystérieuse, qu’il était impossible de saisir. Ils se mettaient en colère sans raison apparente, et d’une colère toujours dangereuse. Ils se conduisaient alors comme des bêtes sauvages. »

Ah-Cho est condamné à vingt ans de bagne en Nouvelle-Calédonie, Wong-Li à douze ans, Ah-Tong à dix ans et Ah-Chow sera guillotiné. Ce dernier, portant au visage une marque de coup de ceinturon infligé par Schemmer au moment de son irruption sur le lieu du crime, est donc reconnu coupable, et les autres complices. Ils retournent en prison dans l’attente de l’exécution de leur condamnation.

C’est le gendarme Cruchot qui est chargé de venir chercher le condamné à mort le jour de l’exécution de sa peine. Cruchot est le type même du fonctionnaire obtus :

« On lui avait inculqué la discipline et la crainte de l’autorité, et entre Dieu et le maréchal des logis il n’établissait guère de distinction dans son obéissance passive. »

Or, quand il rédige l’ordre d’exécution de Ah-Chow, le président du tribunal vient de passer une soirée très arrosée et ne s’aperçoit pas qu’il commet une erreur sur le nom du condamné en omettant la dernière lettre de son nom. Cruchot reçoit donc l’ordre de mener à la guillotine non pas Ah-Chow mais Ah-Cho. Ce dernier, soulagé de quitter la prison et de retrouver le soleil, rayonne de bonheur aux côtés du gendarme Cruchot. Le gendarme et son prisonnier parviennent à échanger quelques mots en canaque:

« – Tu ris trop ! avertit le gendarme. Un jour pareil, on devrait avoir le cœur plein de larmes.
– Je suis content d’être sorti de prison.
– C’est ça qui te fait rire ?
Le gendarme haussa les épaules.
– Ce n’est pas une raison suffisante ?
– Tu n’es tout de même pas content qu’on te coupe la tête ? »

Là, Ah-Cho prend soudainement conscience qu’il y a erreur sur la personne. Mais il a beau s’entêter à répéter qu’il n’est pas Ah-Chow, le gendarme Cruchot ne le croit pas et lui ordonne de se taire. Désespéré, Ah-Cho recourt à un dernier moyen : il se lève pour montrer à Cruchot sa petite taille. Or, Ah-Chow est grand, et Cruchot, qui a assisté au procès, ne peut pas le nier.

« Pour le gendarme, tous les Chinetoques paraissaient identiques : par la figure, ils se ressemblaient tous. Mais il savait apprécier la différence entre grande et petite taille, et il comprit que l’homme assis près de lui sur le siège n’était pas le bon. »

C’est alors que le gendarme Cruchot est pris dans un dilemme moral entre la reconnaissance de l’erreur et la nécessité d’accomplir son devoir. Que va-t-il décider ?

Les ressorts psychologiques de la décision absurde

Alors que la logique voudrait que le gendarme Cruchot mette tout en œuvre pour que l’erreur sur la personne à exécuter soit reconnue, il va faire exactement l’inverse.

Jack London analyse très finement les différents motifs psychologiques mis en œuvre par Cruchot pour effacer de son esprit l’erreur qu’il vient de reconnaître. Il s’engage donc dans un double processus, d’une part de justification de l’erreur et de déresponsabilisation, d’autre part de déni de la réalité, également appelé du terme un peu barbare de scotomisation.

Voici donc les différentes étapes de son raisonnement biaisé :

1. Le sens absolu du devoir

Pris dans un système autoritaire à forte distance hiérarchique, le gendarme Cruchot se conçoit comme un simple exécutant des ordres reçus :

« Il n’avait pas à tenir compte d’une méprise du juge, ni à chercher comment la réparer : mais il savait qu’on lui avait donné l’ordre de conduire ce Chinetoque à Atimaono, et son devoir était d’obéir. »

2. Dévalorisation du sujet de l’erreur

Certes, il y a erreur, Cruchot ne peut le nier. Mais cette erreur perd de son importance si le sujet en perd aussi. Cruchot déséquilibre la relation qu’il entretient avec Ah-Cho en le déshumanisant, processus malheureusement classique dans la genèse de la barbarie. La différence culturelle devient alors le prétexte à une différence essentielle :

“Pourtant, si ce n’était pas le vrai coupable et qu’on lui coupait la tête ? Bah, c’était seulement un Chinetoque, et qu’est-ce qu’un Chinetoque, après tout ?”

3. Dénégation de la réalité de l’erreur

L’erreur commise en réalité par le juge devient une erreur possiblement commise par Cruchot lui-même. Peut-être, estime-t-il, qu’il fait une erreur en reconnaissant une erreur. Ayant l’habitude qu’on ne lui communique qu’une infime partie des informations, il livre son esprit aux causes imaginaires :

« En plus, il ne s’agissait peut-être pas d’une erreur. Il ignorait ce qui était passé par la tête de ses supérieurs. Ils connaissaient très bien leur affaire. »

4. Mise en doute de soi

Non seulement Cruchot ne dispose pas de toutes les informations, mais en plus s’ajoute à cette méconnaissance le souvenir d’une humiliation causée par son supérieur hiérarchique. Voilà qui neutralise en lui tout esprit d’initiative :

« Qui était-il pour se permettre de penser à leur place ? Un jour, voilà longtemps, il avait essayé de réfléchir pour eux, et le maréchal des logis lui avait dit : « Cruchot, vous êtes un idiot ! Plus tôt vous le saurez, mieux cela vaudra pour vous. Vous n’avez pas à penser : vous n’avez qu’à obéir et à laisser la réflexion à vos supérieurs. » Il rougissait encore de cette réprimande. »

5. La crainte de la sanction

« Il n’est pas contraire à la raison de préférer la destruction du monde entier à une égratignure de mon petit doigt », écrit David Hume dans le tome II du Traité de la nature humaine. Le gendarme Cruchot est bien fidèle à ce principe cruel, préférant faire guillotiner un innocent plutôt que de recevoir un blâme de ses supérieurs :

« En outre, s’il retournait à Papeete, il retarderait l’exécution à Atimaono, et au cas où il se serait trompé en revenant sur ses pas, il recevrait un blâme du maréchal des logis qui attendait le prisonnier et un autre de ses supérieurs à Papeete. »

6. La translation des affects

L’attention de Cruchot est ainsi progressivement passée du désarroi légitime de Ah-Cho à l’image de ses supérieurs furieux contre lui. Tout se joue dans l’identification de Cruchot avec tel ou tel affect. Or, si Cruchot possède un rapport d’autorité avec Ah-Cho, c’est lui qui est sous l’autorité du maréchal des logis. La distance hiérarchique perturbe la logique du raisonnement en présentant à l’esprit  du gendarme l’affect de son supérieur comme étant prioritaire sur l’affect du Chinois innocent :

« Il consulta sa montre. Il était déjà en retard d’une demi-heure, et le maréchal des logis serait sûrement en colère. »

7. Le ressentiment envers l’innocent

La mauvaise humeur de Cruchot se retourne contre le prisonnier. Elle s’explique par la contrariété due au bouleversement du plan arrêté si Cruchot reconnaît l’erreur sur le Chinois.

« Plus Ah-Cho s’obstinait à expliquer l’erreur, plus Cruchot s’entêtait dans son mutisme. La conscience qu’il n’avait pas affaire au vrai condamné n’améliorait pas son humeur. »

8. Le retournement de la décision absurde

Or, cette erreur est le fait d’un autre. Cruchot n’est finalement que l’exécutant d’un ordre venu de sa hiérarchie, quelle que soit la qualité de cet ordre. Voilà qui déculpabilise le gendarme et retourne la mauvaise action (mener un innocent à l’échafaud) en bonne action (faire son devoir) :

« L’idée que ce n’était pas sa faute lui faisait prendre sa mauvaise action pour une bonne. »

9. Le mutisme de ceux qui savent

Ah-Cho est donc mené à l’échafaud. Schemmer a rassemblé tous les coolies pour leur montrer l’exemple. Or, les Chinois savent très bien que le meurtrier de Chung-Ga n’est pas Ah-Cho, ni d’ailleurs Ah-Chow, mais en réalité Ah-San. Cependant, tous étant inquiets pour leur propre sort, aucun n’ose se manifester pour rétablir la vérité. Par ailleurs, l’incompréhension est telle entre les Français et les Chinois que ces derniers s’accommodent de cette situation absurde qui doit recéler une logique mystérieuse :

« Quand ils aperçurent Ah-Cho, ils se mirent à jacasser entre eux à voix basse. Ils comprenaient qu’il y avait erreur, mais ils gardèrent le silence. Les imprévisibles diables blancs avaient sans doute changé d’avis. Au lieu d’enlever la vie d’un innocent, ils l’ôtaient à un autre innocent. Ils ne pourraient jamais comprendre ces chiens de Blancs, pas plus que ces chiens de Blancs ne pouvaient les comprendre, eux. »

10. Le court-circuit subjectif

Ah-Cho se tourne alors vers le maréchal des logis pour lui expliquer calmement qu’il y a erreur sur la personne, que c’est Ah-Chow le condamné. Mais le maréchal des logis a la tête ailleurs, il est pressé d’en finir avec cette exécution car de doux plaisirs l’attendent l’après-midi après une longue chevauchée. Voilà qui court-circuite l’ordre des priorités :

« – L’honorable juge a dit qu’Ah-Chow devait avoir la tête coupée, annonça-t-il.
Le maréchal des logis fit un signe de tête impatient. Il pensait à la chevauchée de quinze milles qu’il ferait cet après-midi, sur le côté au vent de l’île, ainsi qu’à Berthe, la gentille métisse, fille de Lafire, le marchand de perles, qui l’attendait à l’autre bout. »

11. L’ivresse de l’expertise technique

Schemmer, le directeur de la plantation, a construit lui-même la guillotine. D’ailleurs, alors que le condamné arrive, il est occupé à vérifier et essayer sa machine dont il s’est réservé l’honneur d’inaugurer lui-même le fonctionnement avec l’exécution du Chinois. Or, le sous-officier prend conscience de l’erreur sur la personne en constatant sa petite taille. Schemmer également. Mais Schemmer s’enivre de pouvoir montrer aux yeux de tous l’expertise technique dont il est capable :

« Le sous-officier le regarda vivement et constata la méprise.
– Schemmer ! cria-t-il d’un ton autoritaire. Venez par ici !
L’Allemand grogna une réponse, mais resta penché sur sa tâche, jusqu’à ce qu’il eût fixé le morceau de fer de manière satisfaisante.
– Votre Chinetoque est prêt ? demanda-t-il.
– Regardez-le ! fut sa réponse. C’est bien le Chinetoque ?
Schemmer regarda et demeura surprit. Il cracha une série de jurons secs et contempla la machine érigée de ses mains qu’il brûlait d’essayer. »

12. Le point de non-retour collectif

C’est là le moment ultime où se cristallisent tous les motifs précédents, passés du plan individuel (le gendarme Cruchot prend conscience de l’erreur mais décide de mener le condamné à l’échafaud) au plan collectif (tous les acteurs en présence connaissent l’innocence d’Ah-Cho mais décident d’exécuter la sentence). Ainsi, plus le temps passe, plus se multiplient les personnes conscientes de l’innocence d’Ah-Cho et, absurdement, plus se renforce l’idée qu’il doit être exécuté:

«  Ecoutez, nous ne pouvons pas remettre cette affaire. J’ai déjà fait perdre trois heures de travail à cinq cents Chinetoques. Je ne tiens pas à recommencer toute la cérémonie pour le vrai bonhomme. Allons jusqu’au bout sans rien dire. Ce n’est jamais qu’un Chinetoque ! »

En effet, tous les acteurs sont désormais en présence (le condamné, les coolies, le directeur, le maréchal des logis, les assistants) : il faut que le drame ait lieu afin de donner une raison d’être aux personnages. S’ils annulent la représentation, l’absurdité va passer de Ah-Cho, qui se trouvera enfin libéré de l’erreur dont il est victime, aux personnages de la représentation elle-même, qui seront alors dépouillés de toute raison d’être. C’est le point de non-retour collectif : désormais, Ah-Cho doit être exécuté, coupable ou pas. C’est le système de représentation du pouvoir qui le condamne, et non pas la réalité de sa culpabilité.

Ah-Cho est donc exécuté :

« Ah-Cho ferma vivement les yeux. Il ne voulait pas voir descendre cette lame. Mais il la sentit – l’espace d’un bref instant. Et, en cet instant même, il se rappela Cruchot et ce que lui avait dit Cruchot. Mais ce n’était pas vrai. Le couperet ne produisait pas l’effet d’un chatouillement. Il le sentit bien, avant de cesser à jamais de rien sentir. »

Combien de Cruchot parmi nous ?

Pour résumer, voici les différents ressorts psychologiques de la décision absurde d’exécuter un innocent en toute connaissance de cause :

  1. Le sens absolu du devoir
  2. Dévalorisation du sujet de l’erreur
  3. Dénégation de la réalité de l’erreur
  4. Mise en doute de soi
  5. La crainte de la sanction
  6. La translation des affects
  7. Le ressentiment envers l’innocent
  8. Le retournement de la décision absurde
  9. Le mutisme de ceux qui savent
  10. Le court-circuit subjectif
  11. L’ivresse de l’expertise technique
  12. Le point de non-retour collectif

A travers ce processus, nous voyons les différents protagonistes persévérer dans leur erreur au fur et à mesure qu’ils en prennent conscience. Le point ultime est atteint avec la décision kafkaïenne d’exécuter l’innocent afin de donner une raison d’être aux personnages en présence. L’absurdité de la décision se transforme alors en nécessité. Une nécessité biaisée, fallacieuse, artificielle, mais une nécessité en soi : la catastrophe est alors volontairement recherchée comme la conséquence logique de la raison d’être de chacun.

Dans le cadre d’une gestion de crise où les acteurs en présence doivent prendre les bonnes décisions afin justement que la situation ne vire pas à la catastrophe, chacun est soumis à ces différents ressorts. Qui n’a jamais été un peu Cruchot ou un peu Schemmer ? Toute la difficulté consiste à savoir s’affranchir de l’ordre des choses, à faire un pas de côté.

Somme toute, nous avons affaire là au même défi psychologique que lorsqu’on fait la queue dans un supermarché, qu’on s’aperçoit qu’on n’a pas choisi la file la plus rapide et qu’on n’ose pas quitter sa place parce que d’autres personnes se sont placées derrière nous : ce serait alors avouer qu’on remet en cause son choix initial, voire qu’on a fait une erreur, et montrer aux autres qu’eux aussi ont fait une erreur.

Oui, nous sommes tous un peu Cruchot ou Schemmer à certains moments. Et nous courons toujours le risque de prendre une décision qui se révèle ensuite absurde, et de nous y tenir fermement tout en ayant parfaitement conscience de son absurdité. Terminons donc en recensant les différents cas où il y a un risque de décision absurde d’après ce que nous avons appris dans la nouvelle de Jack London. Pour une analyse approfondie, je renvoie au formidable ouvrage de Christian Morel mentionné en introduction.

Il y a risque de décision absurde pour quelqu’un :

  • qui est intégré dans un système à forte distance hiérarchique,
  • qui a habituellement peu d’informations à sa disposition de la part de sa hiérarchie,
  • qui fait de la différence culturelle une différence essentielle,
  • dont l’esprit d’initiative a été bridé,
  • dont les erreurs dans le passé ont été sévèrement punies,
  • dont l’exercice du pouvoir procure une jouissance personnelle,
  • qui se tait par soumission,
  • qui justifie l’absurdité d’une situation par incompréhension culturelle,
  • dont la réflexion est parasitée par des considérations subjectives sans rapport avec son objet,
  • qui cherche à tout prix à démontrer son expertise technique,
  • et qui s’identifie à un système dont la bonne marche déresponsabilise des éventuelles erreurs.

Pour prolonger sur ce thème, je vous renvoie sur ce blog à l’article Les pièges du désir : du cas Kerviel au cas français où sont analysées les différentes dimensions du facteur humain qui ont mené le trader français à adopter un comportement absurde jusqu’au point de non-retour psychologique.

* * *

  • Vous avez un projet de formation, une demande de cours ou de conférence sur le management interculturel?
  • Vous souhaitez engager le dialogue sur vos retours d’expérience ou partager une lecture ou une ressource ?
  • Vous pouvez consulter mon profil, la page des formations et des cours et me contacter pour accompagner votre réflexion.

Quelques suggestions de lecture:

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*